Parrainée par Guy Losbar, président du Département, la 9e édition de la Jogger’s, événement caritatif sportif autour de la course à pied et de la marche est organisée en faveur de la lutte contre le diabète.
Accueillie pour la première fois par la ville de Sainte-Rose, la 9e édition de la Jogger’s se déroulera dimanche 28 avril. La course, parrainée par Guy Losbar, président du Conseil départemental, permettra de diffuser un message fort contre la sédentarité en Guadeloupe et l’importance de pratiquer un sport quotidien y compris pour ceux qui souffrent d’une pathologie. Deux patients diabétiques participeront à la course pour porter ce message.
À l’instar des autres éditions, un millier de marcheurs et coureurs sont attendus pour cette 9e édition de la Jogger’s. La course caritative est ouverte : elle accueille coureurs, marcheurs et tous les sportifs de la Guadeloupe, licenciés ou non, qui souhaitent participer. En lien avec le milieu culturel, les marcheurs seront accompagnés au son des tambours de Mangrov-la.
Un Village santé avec des professionnels
« Il y aura des activités pour tous, de la course, de la marche et évidemment la course des enfants, explique Bruno Brut, président de l’association ACSE (association conseil sport événement). Nous attendons toute la Guadeloupe le 28 avril. »
La course, inscrite au calendrier de la fédération d’athlétisme, sera organisée autour d’un Village santé qui offrira des conseils, explications, dépistages sur le diabète, la maladie mise en avant lors de cet événement, mais également autour d’autres pathologies. Sur ce village, plusieurs professionnels de santé seront présents.
« Le sport est un premier médicament »
Cette neuvième édition se déroulera au profit de la lutte contre le diabète, maladie qui touche plus de 10 % de la population guadeloupéenne.
« La manifestation est très importante car souvent on déconseille aux diabétiques de ne pas pratiquer de sport alors que le sport doit faire partie de leur quotidien, indique le Dr Fritz-Line Velayoudom, diabétologue et endocrinologue. Il faut juste savoir adapter le sport et le traitement. Mais, à aucun moment la maladie ne doit empêcher l’activité sportive ».
Des jeunes atteints du diabète participeront à la course munis de leur pompe à insuline pour montrer que le diabète ne signifie pas la fin du sport.
Tafari Tirolien