Après une semaine de course, une grande partie de la flotte Cap-Martinique a passé ce week-end l’unique marque de parcours de la Cap-Martinique : Madère.
Au passage de l’archipel portugais, la flotte s’est resserrée et laisse entrevoir une arrivée groupée en Martinique. « Il y a très peu d’écarts. C’est un incroyable tir groupé », souligne Thibaut Derville, co-organisateur de l’événement. En double, deux équipages se bagarrent pour la première place. Les Havrais Noël Racine et Ludovic Sénechal (Foggy Dew pour FOP France) sont passés en tête à Madère, mais les jeunes sudistes Adrien Follin et Pierre Garreta (SNSM St-Tropez) viennent de reprendre l’avantage.
En solo, Ludovic Gérard (Solenn for Pure Ocean) et Régis Vian (CMG – EJ pour Ecole Jules Verne) se livrent le même type de duel. Ludovic a remporté la dernière édition en double, alors que Régis Vian avait dû abandonner suite à des problèmes techniques. Ils sont distants de moins de 4 milles et font jeu égal avec les duos.
Madère, son climat, ses volcans… sa 4G
Le passage de Madère est un moment important puisqu’il permet aux équipages de profiter d’une connexion 4G, autorisée dans les règles de course. Ce retour à la civilisation leur permet de partager le plaisir d’être en mer avec leurs proches. Ce week-end, l’organisation de course a reçu de nombreux témoignages. « On voit que certains équipages prennent beaucoup de plaisir », apprécie Thibaut Derville.
Le passage de l’archipel de Madère marque une étape importante dans la transat. Les concurrents bénéficient maintenant de conditions beaucoup plus agréables et sont portés par les alizés. Ils sont attendus en Martinique à partir du 4 mai.
Des escales et un abandon
Quelques concurrents ont profité de l’abri des îles pour effectuer des réparations. Daniel Robin et Laurent Cossais (Jaffa Association M Caillaud) ont profité du passage à Madère pour une rapide escale technique alors qu’Yvan Le et Samuel Comelli se sont arrêtés, sans mettre le pied à terre, afin de passer une drisse (cordage servant à hisser). Sébastien et Marine Pejoan (Pour Endofrance) pourraient faire de même. Ils ont annoncé à la direction de course avoir un problème d’énergie nécessitant un arrêt rapide.
Le Sud-Africain Adrian Kuttel (Sentinel Ocean Alliance) a annoncé son abandon, ce week-end. Marin expérimenté, Adrian faisait partie des favoris de cette édition. Il est victime d’une avarie de pilote automatique qui l’empêche de poursuivre la course en sécurité.