A l’initiative du Département de la Guadeloupe et de la Préfecture, professionnels, organismes spécialisés, administrations, et grand public sont conviés à participer jusqu’au 18 avril à la deuxième édition du séminaire Numérique en Commun (NEC).
La cérémonie d’ouverture de cette manifestation a eu lieu mardi 16 avril, à l’Artchipel Scène nationale à Basse-Terre. Plusieurs personnalités assistaient à cette inauguration, parmi lesquelles le secrétaire général de la préfecture, sous-préfet de la Basse-Terre, Maurice Tubul, le vice-président du Conseil départemental, Jean-Philippe Courtois, et le maire adjoint du chef-lieu, Alex Boyau.
L’opération a pour objet de réfléchir ensemble aux moyens de rendre accessible au plus grand nombre les outils numériques et de mettre à la portée de tous les compétences nécessaires pour les utiliser de façon optimale. Le numérique constitue aujourd’hui un levier incontournable d’insertion sociale et économique, car propre à faciliter l’accès aux droits sociaux les plus élémentaires.
Vus comme un espace de réflexion, ces trois journées ont été construites autour de grandes thématiques :
- Le numérique et l’éducation
- Les métiers du numérique
- Le numérique et la médiation sociale
- Les service publics face aux enjeux du numérique
Pas de laissés pour compte
Cette première journée est suivie mercredi 17 et jeudi 18 avril par un village du numérique accueillant une quarantaine d’exposants installé dans les jardins du fort Degrés à Basse-Terre. Y seront proposées aussi plusieurs tables-rondes et mini-conférences ouvertes à tous.
Aujourd’hui, dans le cadre du dispositif France Service, a indiqué Maurice Tubul, ce sont quelque 100 agents municipaux et conseillers numériques qui sont déployés sur toute la Guadeloupe. Il faut remercier ces personnes dont la mission est de faciliter l’accès au numérique par un accueil renforcé et individualisé pour tous ceux qui en expriment liez besoin.
« Nous devons rester vigilants, a-t-il déclaré, afin que personne ne soit laissé pour compte des technologies numériques qui ne vont cesser de s’imposer dans les années à venir. Il en va de notre crédibilité et de notre responsabilité vis-à-vis de tous nos concitoyens. »