Les dangers de l’intelligence artificielle et la nécessité de maitriser les différentes dérives étaient les sujets de discussion des législateurs jamaïcains lors de la dernière réunion de l’Assemblée jamaïcaine.
Lors du débat, les législateurs ont notamment évoqué le « deepfake », capacité de l’intelligence artificielle d’imiter la voix de quelqu’un qui pourrait permettre de créer de fausses vidéos de personnes. Les législateurs ont notamment peur que cette pratique soit utilisée lors des prochaines élections législatives en 2025.
Les deep fakes permettent de modifier des images ou des enregistrements vocaux, ce qui entraine des fausses images de personnes qui disent des choses qu’elles n’ont jamais dites réellement. Selon les experts, l’intelligence artificielle a atteint un très bon niveau dans cette pratique, ce qui rend très difficile de déceler la fausseté de la video.
Pour le docteur Christopher Tufton, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour diffamer devrait faire preuve de sanctions au sein de la législation jamaïcaine.
Bien que l’utilisation de l’intelligence artificielle aurait selon lui, « de nombreux avantages », les dérives possibles semblent préoccuper la classe politique jamaicaine. « Il suffit d’analyser les médias sociaux pour constater les dangers potentiels de l’abus de la technologie », a-t-il expliqué en prenant pour exemples des fausses photos nues de l’artiste Taylor Swift qui ont été publiés sur les réseaux sociaux.
Le 26 février les Jamaïcains se prononceront lors des élections locales.
Source : Jamaica Observer
Lien : https://www.jamaicaobserver.com/2024/02/11/deepfake-fear/