Sur France 2, Dans les yeux d’Olivier s’intéresse aux femmes et aux hommes, qui en passant d’un milieu à l’autre, ont entrepris un voyage social et personnel.
En France, il faut six générations pour sortir de la pauvreté. Les familles aisées ont trois fois plus de chances d’appartenir plus tard aux 20% les plus riches. Malgré ce constat social, certains refusent déterminisme et fatalité en brisant les codes, on les appelle « les transclasses ». Si leurs parcours fascinent et suscitent l’admiration, le voyage pour devenir transclasse est souvent sinueux et semé d’embuches. Il est même pour certains une révolution personnelle. Quête identitaire, doutes et sentiment de solitude, ils restent tiraillés entre deux mondes.
Youssef a grandi dans un quartier populaire. Fils d’ouvrier, il était loin d’envisager plus jeune qu’il deviendrait un jour magistrat au tribunal de Bobigny.
Enfant précaire et orphelin à seulement 24 ans, Roman a dû se battre pour obtenir la garde de sa sœur Yonah, âgée de 13 ans. Pour le jeune homme, subvenir aux besoins de sa famille tout en poursuivant son doctorat de psychologie a été un véritable parcours du combattant.
Grand écart social
Soubattra, elle, a grandi en Seine-Saint-Denis, dans la cité de La Sablière. Enfant, elle vit dans un logement social avec ses sœurs et ses parents qui ne parlent que tamoul. Après un parcours scolaire sans faute, elle devient à 34 ans doctorante et agrégée de philosophie à la prestigieuse université Panthéon-Sorbonne.
Le grand écart social, l’humoriste Jérémy Ferrari l’a également expérimenté. En quelques mois, celui qui a passé une enfance modeste au sein de l’épicerie familiale est devenu célèbre. Une ascension fulgurante difficile à appréhender.
Olivier Delacroix s’intéresse aux femmes et aux hommes, qui en passant d’un milieu à l’autre, ont entrepris un voyage social et personnel. De leur histoire, ils retiennent les réussites mais aussi les frustrations et le combat pour s’intégrer.
Mercredi 24 janvier, à 22 h 55, sur France 2