Pour les nombreuses femmes qui l’entourent, Katia Rambhojan est une « lumière ». Âgée de 46 ans, Katia est atteinte d’endométriose. Une maladie qui l’a mise à l’épreuve et qui lui était inconnue avant d’être diagnostiquée.
Katia Rambhojan a découvert qu’elle était atteinte d’endométriose alors qu’elle cherchait à avoir un deuxième enfant, sans succès. Certes, cela lui arrivait au moment des règles d’avoir de fortes douleurs, de ne plus pouvoir travailler et même, parfois, d’atterrir aux urgences. Mais, faisant face à une maladie encore trop peu connue, ce n’est qu’après avoir changé de gynécologue que la maladie a été décelée.
En 2015, Katia Rambhojan a développé une forme d’endométriose thoracique. Une pathologie considérée comme rare qui lui a causé un pneumothorax. Un problème d’abord traité à l’aide de drain, puis par une opération chirurgicale. En 2019, alors que Katia présente un nombre important de fibromes, elle suit les conseils de son gynécologue et procède à un hystérectomie. Une opération normalement bénigne dont elle a subi les conséquences les mois suivants en raison d’une stomie. Malgré ces épreuves, Katia a toujours gardé le sourire. Entourée de sa famille, c’est aussi sa foi indéniable qui lui a permis de tenir. « Heureusement qu’il y a la famille ! Il faut être bien entouré. Mais, ma source, c’est ma foi », confie-t-elle.
Aujourd’hui, alors que les symptômes liés à la maladie sont désormais mineurs, Katia Rambhojan continue de se battre auprès des femmes touchées par l’endométriose. Membre de l’association Likid Chokola, Katia partage son expérience, accompagne les autres femmes, mais surtout, leur délivre de précieux conseils et une écoute sans faille.
Le souhait de Katia est de voir une vraie filière dédiée à l’endométriose se développer sur le territoire de la Guadeloupe. Pour elle, il est essentiel que les professionnels soient mieux sensibilisés et formés. Mais aussi, que les femmes atteintes d’endométriose sachent vers qui se tourner en cas de besoin.
Elodie Soupama