Guadeloupe. Douleurs du cancer : une journée pour en parler au CHU

La Journée de la douleur met l’accent sur les cancers, ce lundi 22 janvier au CHU de Guadeloupe.

Comment un cancer devient douloureux ? Les aspects psycho-socio-culturels de la douleur cancéreuse en Guadeloupe. Traitements non médicamenteux de la douleur cancéreuse… sont autant de thèmes qui seront abordés au cours de la Journée de la douleur. Plusieurs stands d’information accueilleront le public, ce lundi 22 janvier, dans le hall du CHU. L’occasion occasion pour le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) Fin de vie du CHU de la Guadeloupe d’alerter le grand public sur l’impact désastreux des douleurs cancéreuses sur la qualité de vie du patient, particulièrement lorsqu’elle n’est pas prise en compte, évaluée et traitée.

La plupart des personnes traitées pour un cancer ressentent des douleurs en fonction de l’évolution de la maladie. La prévalence des douleurs pour les patients atteints de cancer en phase avancée, métastatique ou terminale reste élevée (66%), alors qu’elle était de 64%, il y a dix ans. Les douleurs séquellaires des traitements concernent désormais 39% des patients contre 33%, il y a 10 ans. Parmi ces patients, 38% ont des douleurs modérées à sévères.

Les causes de la douleur

La douleur est le symptôme le plus fréquent du cancer. Les cancers solides (pancréas, tumeurs ORL) et métastatiques (métastases osseuses) sont responsables de douleurs plus intenses que les cancers liquides ou sanguins (leucémie, lymphome). Une tumeur peut causer de la douleur quand elle se développe. Il arrive que des interventions ou des examens médicaux (injections avec une aiguille, mise en place d’une ligne intraveineuse, ponction lombaire, …) causent aussi de la douleur. Il en est de même pour les traitements du cancer.

Souvent la douleur est d’autant plus difficile à vivre qu’elle est vécue comme un signe de gravité. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Certains cancers ne provoquent pas de douleurs, même à un stade avancé de la maladie. À l’inverse, des douleurs persistent parfois alors que le cancer est considéré comme guéri.

La douleur peut bouleverser le fonctionnement et l’équilibre de la famille. Elle peut créer une incompréhension entre la personne malade et son entourage. Certaines personnes vont cacher leur douleur pour ne pas inquiéter leurs proches, d’autres seront dans l’agressivité.

Grâce aux progrès de la médecine, les spécialistes considèrent que près de 90 % des douleurs du cancer peuvent être soulagées. De nombreuses solutions, médicamenteuses ou non, existent pour traiter la douleur.

Les Abymes, CHU, hall principal. Lundi 22 janvier, de 9 à 13 heures.

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