En Guadeloupe, l’appel à la grève lancée par l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG) a réuni près de 400 militants à Basse-Terre, ce jeudi matin.
Installés aux abords du palais du Conseil départemental, à Basse-Terre, les militants de l’UGTG ont organisé différentes prises de parole avec les représentants syndicaux directement concernés par les conflits en cours. L’objectif ? Se faire entendre des décideurs.
Didier Dyvrande, secrétaire général adjoint de l’UGTG : « Aujourd’hui, il faut que tout le monde nous entende : l’Etat, les collectivités… Il faut qu’ils se mettent autour d’une table pour résoudre les problèmes de la Guadeloupe. Nous sommes prêts à les rencontrer dès qu’ils le souhaitent. Lagè déklaré : nou péké lagé ayen ! »
A l’appel du syndicat de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe, un préavis de grève « reconductible », a été émis, pour le 21 janvier, autant dans le secteur privé que public. La résolution des conflits en cours, notamment aux Sablières de Guadeloupe, à la carrière de Deshaies et à l’hôpital Beauperthuy (Pointe-Noire), figure en tête des revendications.
Viennent ensuite, l’ouverture des négociations dans différentes branches professionnelles, un plan d’urgence pour la formation et l’embauche des jeunes de Guadeloupe, mais aussi des problématiques qui dépassent le cadre de la vie en entreprise, comme l’accès permanent pour tous les « Guadeloupéens à une eau potable, buvable, sans pesticide, sans chlordécone à un prix bas et unique…, la mise en place d’une véritable politique hospitalière et sanitaire en réponse à la pandémie, des services publics de qualité au service de la population »…
La mobilisation de ce jeudi 21 janvier, à Basse-Terre, devrait être suivie d’autres actions.