Guadeloupe. La Fédération Hospitalière de Guadeloupe veut une réévaluation régulière du coefficient géographique

La Fédération Hospitalière de Guadeloupe, que préside le Dr André Atallah, exprime une satisfaction « mitigée » concernant le maintien du coefficient géographique à son taux actuel pour la Guadeloupe et appelle à approfondir les travaux.

A la suite d’une enquête visant à actualiser les surcoûts constatés par les établissements hospitaliers dans les départements et régions d’Outre-mer et en Corse, le ministre de la Santé et de la Prévention a décidé de maintenir ce coefficient pour la Guadeloupe et la Martinique à son taux actuel ; à savoir 27%.

La FHG exprime certes, une certaine satisfaction d’avoir été entendue lors des échanges et présentation de ces résultats avec les services de la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins).

En effet, la FHG a bien insisté sur le fait que ce serait un mauvais message que d’appliquer sans nuance les résultats de cette enquête qui concluait pour les Antilles à un coefficient correcteur inférieur de 3 points à celui actuel, à savoir 27 %.

La FHG sollicite rapidement qu’en collaboration avec les ARS locales, la Fédération Hospitalière de France le ministère de la Santé une expertise des éléments techniques de l’étude menée sur ces territoires, aux fins de détecter les raisons de la déconnexion entre la réalité vécue aux Antilles et les résultats de ces études statistiques.

La FHG rencontre très bientôt une délégation de parlementaires et sollicitera une rencontre avec les cabinets du ministre de la Santé.

La FHG reste persuadé, comme elle l’a déjà exprimé dans le cadre du PLFSS, (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) qu’il est indispensable, en complément d’un coefficient géographique réévalué de manière régulière, de la nécessité des enveloppes MIG (Mission d’Intérêt Général) « outre-mer » par territoire négociées à priori, et qui pourraient donner lieu à une contractualisation pluriannuelle ayant l’avantage de donner plus de visibilité aux établissements et de les engager dans un « cercle vertueux ».

Ces MIG-outre-mer correspondraient en une dotation complémentaire à inclure dans le compartiment « Dotation relatives à des objectifs de santé publique » de ce PLFSS et qui serait spécifique aux DROM (MIG DROM) : retard de prise en charge, double insularité, éloignement de certaines surspécialités, prévalence de certaines maladies chroniques (obésité, diabète, Hypertension Artérielle), niveau de vie moyen.

Cette MIG-DROM devra aussi tenir compte de l’existence indispensable en termes de santé publique d’activités structurellement déficitaires du fait du caractère insulaire et exigu des territoires dont l’activité potentielle, limitée par le nombre d’habitants, ne permet pas toujours de générer suffisamment de recettes.

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