Politique. In memoriam Philippe Saint-Cyr, universitaire et homme engagé

Philippe Saint-Cyr a tiré sa révérence, avec élégance. Il y a quelques jours encore il participait à des discussions publiques sur la Martinique et son devenir.

Avocat, doyen de la faculté de droit et d’économie, ancien président de l’Université des Antilles et de la Guyane, ancien vice-président du Centre Universitaire Régional, responsable de formation des masters, président du Conservatoire national des arts et métiers, Philippe Saint-Cyr a formé de nombreux jeunes Guadeloupéens, Martiniquais et Guyanais au cours de sa carrière. Il était aussi un pilier du Parti Progressiste Martiniquais. Les hommages sont nombreux. Nous en publions deux.

Guy Losbar, président du Conseil départemental de la Guadeloupe : « La Guadeloupe, la Martinique perdent aujourd’hui un fervent militant de la cause éducative »

« C’est avec tristesse que le président du Conseil départemental, Guy Losbar, a appris le décès de Philippe Saint-Cyr.
Retraité depuis 2012, mais profondément engagé et passionné, il avait tenu à rester actif au sein de l’université des Antilles, notamment s’agissant de la formation des masters.
La Guadeloupe, la Martinique perdent aujourd’hui un fervent militant de la cause éducative.
En son nom, et au nom de l’ensemble des élus départementaux, le président Losbar adresse à l’ensemble de sa famille, de ses proches, et à la communauté universitaire, ses plus sincères condoléances. »

Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la CTM : « Philippe Saint-Cyr, une perte irremplaçable pour le pays »

« Une douleur m’envahît à la nouvelle de la perte de Philippe Saint-Cyr, un de mes plus fidèles amis.
Philippe était un des penseurs majeurs de notre pays, de son économie et de son développement. Il aura marqué l’histoire de la pensée, notamment juridique, et laisse derrière lui un vide intellectuel qui pèsera lourd.
Mais Philippe était de ceux qui transmettent et qui enseignent. Son rôle important dans la vie et la renommée de l’Université des Antilles est aussi grand que le legs qu’il a laissé aux générations d’étudiantes et d’étudiants qu’il a formées.
Philippe Saint-Cyr était un grand-frère. La grande famille martiniquaise perd un de ses fils les plus courageux et fidèles.
Les progressistes martiniquais perdent un de leurs plus précieux militants, fidèle et déterminé. Le Parti Progressiste Martiniquais est en deuil.
A sa famille et à ses proches, mes plus sincères condoléances.
Adieux, vieux frère. ‎»

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