Télévision. Nos terres inconnues en Guyane

Programme exceptionnel, Cœur Outre-mer consacre plusieurs émissions à la Guyane. Pour ce nouvel opus de Nos terres inconnues, sur France 3, Raphaël de Casabianca emmène la comédienne Sabrina Ouazani en Guyane, « la terre de l’eau abondante » en amérindien.

Pour ce premier voyage dans les Outre-mer de Nos terres inconnues, le binôme Raphaël de Casabianca/Sabrina Ouazani s’envole vers le cœur de la plus grande forêt primaire du monde, à la rencontre d’individus partageant une même passion pour leur environnement. Des femmes et des hommes qui veillent à protéger un écosystème riche mais fragile. Et qui ont accepté de partager un fragment de leur existence, leurs valeurs et leurs convictions. Au-delà de l’océan Atlantique, il est une terre dont le nom résonne comme une promesse d’aventure : la Guyane. Seules trois cent mille personnes vivent dans ce département. Ici, les communautés amérindiennes se mêlent aux populations créoles et Bushinengué, aux métropolitains et aux populations issues des migrations.

Au bout du monde…

La Guyane partage avec son voisin brésilien un même trésor : l’Amazonie. Dans cette forêt omniprésente, des fleuves et des rivières dessinent un territoire surprenant. Qui sont les Français qui vivent ici au bout du monde ? Et comment cette nature débordante façonne-t-elle leur quotidien ?
Après les Pyrénées, la Corse et le Vercors, l’animateur aventurier s’engage sur le territoire guyanais, accompagné de la comédienne Sabrina Ouazani.
Révélée par le réalisateur Abdellatif Kechiche dans L’Esquive à l’âge de 13 ans, Sabrina Ouazani ose tout. De la comédie aux films d’auteur, à seulement 34 ans, elle a déjà tourné dans 37 films de cinéma. Son envie et son talent s’expriment aussi régulièrement à la télévision, notamment dans les séries à succès Plan cœur ou Validé.

Au cœur de la nature

Pour vivre cette nouvelle aventure, Sabrina Ouazani embarque avec elle sa curiosité, son enthousiasme et son rire communicatif. Même si certains doutes l’assaillent sur la manière dont elle va vivre cette immersion au cœur de la nature : « Je n’ai pas grandi à la campagne ou dans la nature, j’ai vraiment grandi dans de grandes barres d’immeubles, entourée de l’énergie de la ville. » Alors, comment expérimentera-t-elle cette rupture ? Comment s’imprégnera-t-elle des existences des personnes qui l’attendent sur place ?
Sa destination : l’ouest de la Guyane. De l’avis de ses habitants, un territoire à part.

Frontalier avec le Suriname, l’Ouest vit au rythme du fleuve Maroni. Toutes les communautés guyanaises y sont représentées. Du côté des paysages aussi, il suffit de survoler l’ouest pour voir, en concentré, les différents visages du département : la mer, les anciennes rizières, les savanes, les rivières (Mana), le fleuve (Maroni), la forêt.

Des destins liés

Saint-Laurent-du-Maroni est en pleine expansion démographique, et dépassera bientôt Cayenne en nombre d’habitants. L’enjeu de son dynamisme est crucial ; de l’intégration et la prise en compte de ses populations immigrées aussi.

Dans ce film, Sabrina Ouazani et Raphaël de Casabianca viennent porter l’écho de la parole de leurs rencontres : Marion et Rone, qui auraient pu être opposés par leur mode de vie – occidental pour l’une, traditionnel pour l’autre – mais que le destin a fini par lier ; Clarisse et Marco, passionnés par la flore qu’ils utilisent pour ses innombrables vertus médicinales ; Jean-Pierre, qui a su trouver dans la forêt sa vocation de gardien de la nature ; et Sylvain et Quentin, père et fils partageant la même passion pour le métier de naturaliste.
Des existences toutes différentes mais qui portent en elles la même flamme : une volonté farouche de protéger un patrimoine naturel exceptionnel. Sur leurs visages, on peut lire une passion ardente pour la nature, mais aussi un intérêt certain pour la transmission de leurs savoirs et leurs usages.

Vendredi 17 novembre, à 21 h 10 sur France 3

Multiculturalisme

Sabrina et Raphaël font leur première étape chez Marion et Rone. Diplômée en biologie, Marion a quitté la métropole lyonnaise afin d’étudier les tortues en Guyane. À Ayawandé, village amérindien accessible uniquement en pirogue, elle a rencontré Rone. Il travaille dans le bâtiment, mais est aussi chanteur et joueur de sanpula (tambour traditionnel kali’na) dans un groupe de musique, mêlant créations artistiques et traditions ancestrales. Les enfants du couple sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires de ce multiculturalisme, produit des valeurs et des habitudes transmises par leurs parents.
Clarisse et Marco sont deux grands passionnés de pharmacopée. Grâce à des expériences différentes de cette discipline, ils s’apportent mutuellement une connaissance complémentaire. Ils ont appris à croiser leurs approches, leurs regards. Et cette passion commune a fini par lier leur destin. Celui de Marco, ethnobotaniste créole originaire de Martinique, et de Clarisse, traductrice en langues bushinenguées. A leurs côtés, Raphaël de Casabianca et Sabrina Ouazani vont s’initier à l’apprentissage des plantes et de leurs vertus médicinales.

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