Le rôle des langues dans l’éducation, l’économie, la culture… est au sommaire du magazine, Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?
Dans les Outre-mer, les spécialistes recensent jusqu’à 54 langues locales, certaines davantage utilisées que le français, d’autres en péril car pratiquées par un nombre restreint de locuteurs.
L’école joue un rôle central dans la relation entre le français et les langues ultramarines. Après une longue période de rejet durant laquelle les langues maternelles n’avaient pas droit de cité en classe, l’Éducation nationale a changé progressivement de politique, sans atteindre pour l’heure le stade d’un enseignement totalement bilingue.
Le statut des langues régionales conçu pour l’Hexagone ne répond plus aux attentes des populations des collectivités d’Outre-mer soucieuses de l’avenir de leurs cultures et de leurs identités.
« Le français peut-il relever en Outre-mer le défi de la pluralité ? »
Les revendications dans ce domaine se multiplient et se diversifient. Les promoteurs du tahitien, du shimaoré ou des créoles réclament pour ces langues une reconnaissance officielle, une meilleure place dans les supports pédagogiques, l’édition et les médias.
À l’heure de la mondialisation, des émoticônes et du globish, le français peut-il relever Outre-mer le défi de la pluralité ? Comment prendre en compte certains particularismes nationaux ?
Pour en parler, Sitianlati Daroussi reviendra avec ses invités en plateau et en duplex sur la situation linguistique en Outre-mer, sur l’histoire et le rôle des langues dans l’éducation, l’économie, la culture et dans la vie sociale en générale. Parmi eux, Yves Bernabé, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, Véronique Bertile, maître de conférences en droit public (Université de Bordeaux), secrétaire générale de l’Association des juristes en droit des Outre-mer (AJDOM), Davy Rimane, député de Guyane (Groupe gauche démocrate et républicaine, NUPES, président de la délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale), Raphaël Confiant (écrivain).
Mercredi 1er novembre, à 21.50, sur Guadeloupe la 1e