Plan de relance outre-mer : il faut aller vite, dit la FEDOM

Lors de son audition devant la délégation sénatoriale aux outre-mer, jeudi 14 janvier, écrit la FEDOM (Fédération des Entreprises des DOM) dans sa Lettre d’information hebdomadaire du 18 janvier 2021, le ministre des outre-mer Sébastien Lecornu a rappelé que la majeure partie des projets éligibles au plan de relance étaient déjà connus et que sa réussite dépendrait du succès de sa territorialisation ! Parole d’or !

Ce même 14 janvier, le ministre était l’invité du Pôle Outre-mer de France Télévisions au cours de laquelle il est revenu sur la situation sanitaire et économique en Outre-mer en évoquant sa feuille de route pour nos territoires.

Développant son argumentaire en réponse à certaines critiques sur la « lenteur » de mise en place du plan de relance qui remontent des territoires où certains responsables, du monde économique ou politique, déclarent avoir besoin de « visibilité », le ministre a déclaré « Il y a 1,5 milliards d’euro, pour les Outre-mer. Il y a 700 millions d’euros qui ont déjà été mandatés. »

Il a toutefois reconnu qu’il était important d’accélérer les projets qui sont déjà engagés  « La réalité c’est que la plupart des projets ne sont pas prêts ». On ne lui contestera pas cette analyse qui rejoint celle du Premier ministre Jean Castex.

En effet, dans une lettre de saisine du 9  novembre 2020, le premier ministre a demandé au CESE de se pencher sur les « principaux blocages en matière d’exécution des projets. » Quelles sont les solutions d’ingénierie à déployer de manière prioritaire ? Quel rôle peuvent jouer, une nouvelle fois, les opérateurs publics ? Comment les crédits européens peuvent-ils êtres davantage consommés?

« Gâteau avalé n’a plus de goût ! »

Sébastien Lecornu, minietre des outre-mer

Le CESE devrait rendre sa réponse à la fin du mois et elle sera sans nul doute étudiée avec beaucoup d’attention par tous ceux qui sont en situation de responsabilité en outre-mer. « Personne ne conteste en effet qu’il faut contourner ou surmonter les obstacles, notamment bureaucratiques, et aller vite si l’on veut que ce plan de relance soit un plan qui agisse sur nos économies comme un « levier » », commente la FEDOM.

« Gâteau avalé n’a plus de goût » a déclaré le ministre lors de son intervention télévisée, ce qui pourrait être interprété comme un mouvement d’humeur vis à vis de territoires peu reconnaissants par rapport à l’engagement de l’État. « Qu’il soit donc clair que nous ne contestons ni les moyens ni l’énergie déployés par le gouvernement pour venir en aide aux entreprises et à nos territoires. »

« Mais, conclut la FEDOM, pour justifier, s’il en était besoin, notre impatience à sauver nos économies ultramarines en souffrance, le ministre ne nous en voudra pas de lui rappeler ce que disait le général de Gaulle  » Les exigences d’un grand peuple sont à l’échelle de ses malheurs. » »

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