Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte depuis plusieurs mois pour proxénétisme en bande organisée, traite d’êtres humains aggravée et blanchiment, la juge a confié l’enquête à différents services spécialisés. Les résultats n’ont pas manqué.
Un communiqué du parquet pointois détaille : il s’agit de la brigade mobile de recherche (BMR), renforcée par 5 enquêteurs de l’office central de répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) et le Groupe interministériel de recherches (GIR).
Plusieurs interpellations ont été réalisées en début de semaine et 9 proxénètes, dont certaines sont aussi prostituées, ont été placés en garde à vue.
Ces proxénètes ont mis à disposition de prostituées des appartements à Pointe-à-Pitre, des moyens téléphoniques et informatiques pour faciliter la prostitution et en tirer profit.
« Il s’agit d’un trafic de dimension internationale, au regard de la nationalité des mis en cause et prostituées, provenant essentiellement de pays d’Amérique du sud et République Dominicaine. Des déferrements sont envisagés dans les prochains jours devant la juge d’instruction, à l’issue des 96 heures de garde à vue, avec des réquisitions de placement en détention provisoire envisagées pour les mis en cause les plus impliqués », explique la procureure de Pointe-à-Pitre Caroline Calbo.