Air Guyane n’est plus, il faut trouver une solution pour permettre les échanges avec les communautés de l’intérieur de la Guyane. Dans une vidéo, le président de la CTG, Gabriel Serville, s’adresse aux Guyanais et fait le point sur la situation.
« Nous n’avons jamais failli à nos obligations. » Dommage que les élus ne se soient pas penchés sur la gestion économique et sociale de la société liquidée puisqu’elle y mettait des fonds.
« Avec la préfecture, nous allons assurer le transport des personnes qui argueront des motifs d’urgence pour se déplacer », dit-il. Il semble que des rotations avec les moyens de l’armée et de la gendarmerie soient effectuées.
« Un avion va arriver mercredi 4 octobre pour le transport de passagers et de fret. » Bonne nouvelle !
« Un avis de consultation pour la mise en place d’une délégation de service public d’une durée de 7 mois été lancée en urgence. » Urgence, un mot que connaissent les élus qui font souvent les choses au dernier moment.
« L’Etat doit assurer à chaque citoyen la liberté d’aller et de venir sans entrave géographique. » Appel du pied à l’Etat qui en fait déjà beaucoup.
« Nous envisageons l’avenir avec foi et détermination. » C’est bien d’avoir la foi.
« Les personnels de la compagnie Air Guyane ne seront pas laissés au bord du chemin. » Une petite pensée pour eux…