Alors que la Première ministre a présenté son pacte des Solidarités pour lutter contre la pauvreté, le député Califer tient à rappeler « l’urgence sociale à porter une action résolue en faveur des Outre-mer touchés par une précarité singulièrement marquée et croissante. »
Au-delà de l’annonce de l’augmentation de 50% des crédits du plan de lutte contre la pauvreté, lancé en 2018 et doté de 8 milliards d’euros sur 4 ans, le député considère que « la puissance publique doit porter une attention particulière aux racines spécifiques des phénomènes de pauvreté outre-mer qui frappent 32% des Guadeloupéens et plongent près de 12% de la population dans l’extrême pauvreté. »
Le député Califer estime ainsi que « s’attaquer à la pauvreté en Guadeloupe doit rimer avec la mise en place d’actions concrètes et la mobilisation de moyens humains et financiers en faveur de la formation, de l’accès à l’emploi et d’une lutte contre le non-recours endémique aux prestations qui empêche nombre de nos concitoyens d’être protégés par un filet de sécurité. »
De même, il juge que la réforme du RSA telle que prévue cet automne par le Gouvernement et qui durcira l’accès à ce minimum pour vivre « est parfaitement contraire aux objectifs poursuivis. »
Plus spécifiquement, le député Caifer souhaite « que le Gouvernement déploie un plan massif pour éradiquer la pauvreté infantile outre-mer en relançant la production de logements et en réhabilitant les habitats précaires, en renforçant la médiation scolaire et en luttant contre la non-scolarisation. »
« Alors que les familles guadeloupéennes doivent désormais affronter une inflation galopante sur un coût de la vie structurellement plus élevé qu’en Hexagone et que l’accès aux services publics essentiels et aux biens communs tels que l’eau n’est plus assuré, je vais veiller à ce que la lutte contre la pauvreté Outre-mer bénéficie
prioritairement des dispositifs mis en place par l’État dans les mois à venir », conclut le député.