En Guadeloupe, la rectrice d’académie, Christine Gangloff-Ziegler a assisté aux premières évaluations de CM1, à l’école Germaine-Devaed, du Raizet (Les Abymes).
L’ambiance était très studieuse, ce lundi matin, au groupe scolaire Guy-Cornély (Les Abymes) où est désormais installée l’école Germaine-Devaed. Outre la présence de la rectrice d’académie, les élèves de CM1 ont passé les évaluations nationales.
Prévues en français et en mathématiques, ces épreuves, obligatoires pour tous les élèves qui entrent en classe de CM1, qu’ils soient dans une école publique ou une école privée sous contrat avec l’Education nationale, permettent d’établir le bilan des compétences de chacun en lecture, orthographe, grammaire, richesse du vocabulaire, calcul mental, résolution de problèmes…
Pour un enseignement adapté aux besoins de chacun
Les résultats, qui seront communiqués aux parents, constitueront une précieuse base de travail pour les équipes pédagogiques sur les apprentissages à renforcer au cours de l’année avec les élèves. « Les évaluations en CM1 et en classe de 4e ont été ajoutées cette année, ce qui permet d’avoir un suivi de l’évolution des compétences, explique Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de la Région académique de Guadeloupe. C’est extrêmement utile pour en faire un outil de pilote pour les écoles. Chaque enseignant disposera d’un bilan individuel pour chaque élève et pourra adapter son enseignement. »
En fin de semaine, la rectrice Christine Gangloff-Ziegler sera aux côtés des équipes pédagogiques du collège Front de mer (Pointe-à-Pitre), pour les évaluations d’entrée en classe de 4e, autre nouveauté de la rentrée 2023.
Cécilia Larney
Une première rentrée pour Jean-Marc Adélaïde
Ancien adjoint de l’école Germaine-Devaed du Raizet, Jean-Marc Adélaïde a effectué sa première rentrée en tant que directeur de l’établissement. Une belle structure qui compte 448 élèves – un effectif en légère baisse -, répartis sur 23 classes, du CP au CM2. Parmi les objectifs de cette nouvelle année, l’amélioration des résultats pour atteindre le niveau national. Jean-Marc Adélaïde est confiant. « Nous devrons mettre des projets en place pour combler le retard et améliorer le niveau de compétences des élèves, annonce-t-il. Auparavant, nous avions les évaluations académiques qui donnaient déjà un aperçu de l’écart, mais notre école comble progressivement l’écart. »