La Compagnie créole, le bal manqué

Un documentaire en hommage à José Sébéloué, le chanteur guyanais, membre fondateur de La Compagnie créole, décédé le 3 septembre. 

C’est l’histoire d’un succès fulgurant, celui de quatre Antillais et d’un Guyanais propulsés en haut des charts au début des années 1980, avec une chanson devenue culte : C’est bon pour le moral.  Après 40 ans de carrière, le public danse toujours au rythme de La Compagnie Créole qui a vendu plus de 60 millions de disques.

José Sébéloué.

Mais c’est aussi le récit d’un rendez-vous manqué, car ce groupe qui porte le nom de Compagnie créole s’attire les foudres d’une partie des communautés antillaises et guyanaise. Trop formatés, trop clichés, avec des textes en français peu représentatifs de leur culture : on leur reproche de n’être qu’un produit qui instrumentalise la créolité à des fins mercantiles. Tandis qu’en France hexagonale, on exulte et on danse sur Ma première biguine partie ou Ça fait rire les oiseaux, bien loin des réelles préoccupations sociales, politiques et culturelles de l’Outre-Mer.

Une double réception, de part et d’autre de l’Atlantique, et des protagonistes qui, pour la première fois, reviennent sur leur histoire, leur ressenti, l’incompréhension, la déception, mais surtout le succès grisant, et la certitude d’avoir, quelque part, ouvert la voie à d’autres artistes, d’autres musiques du monde.

À travers les témoignages des membres de La Compagnie créole, de leur producteur et de leur auteur, mais aussi de sociologues, d’historiens et d’autres artistes antillais, le documentaire interroge cette fracture pour mieux la comprendre.

  • Samedi 9 septembre, à 20 heures, sur Guyane La 1e
  • Lundi 11 septembre, à 20.05, sur Guadeloupe La 1e
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