Les routes en mauvais état de Trinidad-et-Tobago peuvent-elles être un frein pour une bonne rentrée scolaire des enfants du pays ?
C’est la question qui a été posée par la députée de Saint-Augustin, Khadidjah Ameen, dimanche 27 aout 2023. L’inquiétude de la députée est partagée par le Congrès national uni (UNC) qui estime que les routes pourraient impacter les déplacements scolaires des enfants. Pour Khadidjah Ameen, les mauvaises routes ont un impact plus prononcé dans les zones rurales.
En effet, la députée a affirmé que l’état des routes rend le déplacement des élèves « très fastidieux » en zone rurale, et compliquerai le déplacement des navetteurs et des écoliers. « De nombreuses routes en zones rurales se sont effondrées et le gouvernement a refusé de les réparer… Le transport scolaire est un problème sérieux dans les zones rurales », a-t-elle expliqué. L’état des routes aurait même une conséquence économique sur les parents d’élèves qui doivent parfois payer plus cher pour scolariser leurs enfants.
Le président de l’association unifiée des enseignants de Trinidad-et-Tobago, Martin Lum, avait également tiré la sonnette d’alarme en alertant le ministère de l’Education sur cette question et sur l’état des écoles de Trinidad-et-Tobago.
L’association a mis l’accent sur le programme de réparation des écoles, qui n’a pas précisé le nombre d’établissement concernés et le début des réparations des établissements scolaires. Pour Martin Lum, le gouvernement est coupable d’un manque de transparence sur ces questions.
Source : Trinidad Express