Les 100 personnes de nationalité vénézueliennes accusées d’avoir immigré à Trinidad-et-Tobago de manière illégale devrait être expulsées avant la fin de la semaine.
Cependant, les avocats des migrants présumés contestent la procédure judiciaire de la justice de Trinidad-et-Tobago dans le cadre de cette affaire. Le 9 juillet dernier, 196 personnes ont été arrêtées dans un bar. Environ 70 personnes ont été libérées laissant une centaine de personnes détenues.
Ce mercredi 19 juillet, de nombreux activistes ont tenu une conférence de presse pour dénoncer l’arrestation de ces personnes. Les avocats des migrants présumés demandent que le gouvernement respecte le droit constitutionnel d’avoir accès à un avocat.
Le gouvernement n’aurait pas répondu aux lettres et aux sollicitations de rencontres avec les migrants présumés, les avocats se plaignent donc du fait qu’ils n’ont pas pu s’entretenir avec leurs clients qui pourraient se faire expulsés du territoire au cours des prochaines heures.
Selon l’un des avocats, certaines femmes ont été détenues pendant 20 mois. L’un des avocats a rappelé que l’héliport de Chaguaramas, lieu où les migrants présumés sont détenus, a été fermé pendant une période après une plainte et une enquête concernant un cas d’abus sexuel contre un détenu. Le gouvernement n’avait pas communiqué sur les résultats de l’enquête, a-t-il affirmé. Le collectif d’avocat demande la libération immédiate de la centaine de personnes.
Source : Trinidad Express