Dans l’Île-de-Cayenne, seule la plage Louis-Caristan, à Rémire-Montjoly, est encore classée en qualité suffisante.
Les baignades sont « formellement interdites aux lieux plage de Gosselin et plage Bourda, sur la commune de Rémire-Montjoly (…) jusqu’à nouvel ordre ». Le préfet Thierry Queffelec a pris un arrêté en ce sens, le 14 juin, suite aux contrôles de qualité de l’eau de baignade effectués par la cellule Eau de l’ARS. Dans l’Île-de-Cayenne, seule la plage Louis-Caristan, à Rémire-Montjoly, est encore classée en qualité suffisante.
Deux prélèvements par mois
La cellule Eau de l’ARS réalise deux prélèvements mensuels sur les sites déclarés de baignade. Il donne lieu à un classement annuel de la qualité de l’eau. Les résultats sont publiés sur le site dédié du ministère de la Santé et de la Prévention. En cas de résultats insuffisants pendant cinq années consécutives, la mairie, ou à défaut le préfet, doit prendre un arrêté d’interdiction.
Sur les plages de Gosselin et Bourda, les deux paramètres recherchés – Escherichia coli et entérocoques – dépassent les normes en vigueur. « S’agissant de zones urbaines, on suppose que la pollution peut être liée à un problème d’assainissement », avance Denis Robin, responsable de la cellule Eau à l’ARS.
Interdiction définitive à Cayenne
Pour rouvrir les sites de baignade, la mairie doit réaliser un document qui identifie notamment les risques de pollution. En Guyane, de tels documents n’ont jamais été réalisés. Sinnamary, Kourou et Rémire-Montjoly ont toutefois commencé les démarches, précise Denis Robin.
À Cayenne, plus aucun prélèvement n’est effectué sur les plages, la mairie ayant pris un arrêté d’interdiction définitive de baignade depuis plusieurs années.
À Kourou, un arrêté d’interdiction a été pris en mai, suite à une brutale dégradation des résultats. Ceux-ci se sont améliorés depuis et la baignade est à nouveau autorisée.
À Awala-Yalimapo, la qualité est insuffisante. Le seul site du territoire dont les analyses révèlent une qualité des eaux « excellente » est la crique Canceler, à Sinnamary.
